Les HOPs Tests s’imposent aujourd’hui comme un élément clé dans l’évaluation fonctionnelle des sportifs en rééducation, notamment après chirurgie du ligament croisé antérieur (LCA).
Leur intérêt réside dans leur simplicité, leur reproductibilité et leur capacité à s’intégrer à une batterie de tests standardisés visant à sécuriser le Return To Sport (RTS).
Leur intérêt réside dans leur simplicité, leur reproductibilité et leur capacité à s’intégrer à une batterie de tests standardisés visant à sécuriser le Return To Sport (RTS).
Objectifs des HOPs Tests :
– Évaluer la progression fonctionnelle sans recourir à du matériel coûteux.
– Standardiser les critères de retour au sport afin de limiter les risques de récidive.
– Comparer les performances entre le membre opéré et le côté sain, via le Leg Symmetry Index (LSI). – Diminuer les taux de re-blessure et de re-rupture, notamment sur les ménisques, le LCM et le LCA.
Plusieurs études montrent que la validation d’une batterie de tests RTS réduit significativement la probabilité de nouvelle rupture de greffe et améliore la qualité du retour sportif.
– Standardiser les critères de retour au sport afin de limiter les risques de récidive.
– Comparer les performances entre le membre opéré et le côté sain, via le Leg Symmetry Index (LSI). – Diminuer les taux de re-blessure et de re-rupture, notamment sur les ménisques, le LCM et le LCA.
Plusieurs études montrent que la validation d’une batterie de tests RTS réduit significativement la probabilité de nouvelle rupture de greffe et améliore la qualité du retour sportif.
Quand réaliser les tests ?
Les HOPs Tests s’intègrent à différentes phases de la prise en charge :
– Pré-opératoire : établir un état de référence.
– Rééducation post-opératoire : à partir du 4ᵉ mois (phase 3), lorsque le patient débute la course, l’agilité et les réceptions.
– Avant le retour au sport (phase 4) : inclusion dans une batterie de tests RTP complète pour valider la reprise de l’activité sportive.
– Pré-opératoire : établir un état de référence.
– Rééducation post-opératoire : à partir du 4ᵉ mois (phase 3), lorsque le patient débute la course, l’agilité et les réceptions.
– Avant le retour au sport (phase 4) : inclusion dans une batterie de tests RTP complète pour valider la reprise de l’activité sportive.
Quels tests utiliser ?
Bien qu’il existe une multitude de variantes (drop jump, vertical jump, square hop…), certains tests sont largement validés et simples à mettre en œuvre :
Single Hop for Distance
- Saut unipodal en longueur.
- Mesure de la pointe de départ à la pointe d’arrivée.

Triple Hop for Distance
- Trois sauts unipodaux consécutifs.
- Mesure de la distance totale parcourue.

Cross-Over Hop for Distance
- Trois sauts unipodaux croisés au-dessus d’une ligne de 15 cm.

Side Hop
- Sauts unipodaux latéraux entre deux lignes espacées de 40 cm.
- Répétitions maximales sur 30 secondes (AMRAP).

Single Hop for Distance
- Saut unipodal en longueur.
- Mesure de la pointe de départ à la pointe d’arrivée.

Triple Hop for Distance
- Trois sauts unipodaux consécutifs.
- Mesure de la distance totale parcourue.

Cross-Over Hop for Distance
- Trois sauts unipodaux croisés au-dessus d’une ligne de 15 cm.

Side Hop
- Sauts unipodaux latéraux entre deux lignes espacées de 40 cm.
- Répétitions maximales sur 30 secondes (AMRAP).

>> Les tests doivent être précédés d’un échauffement standardisé (par ex. 15 minutes de vélo + familiarisation).
Analyse et interprétation des résultats
La performance est analysée via le Leg Symmetry Index (LSI) :
LSI=Performance co^teˊ opeˊreˊPerformance co^teˊ sain×100LSI = \frac{Performance \, côté \, opéré}{Performance \, côté \, sain} \times 100
– Population saine : LSI ≈ 85 %.
– Critère RTS : LSI ≥ 90–95 %.
⚠️ Limites :
– Un test isolé ne doit jamais conditionner la décision de reprise.
– Les résultats doivent être répétés et comparés dans le temps.
– L’analyse qualitative des mouvements (contrôle neuromusculaire, alignement, compensation) est aussi importante que la mesure quantitative.
LSI=Performance co^teˊ opeˊreˊPerformance co^teˊ sain×100LSI = \frac{Performance \, côté \, opéré}{Performance \, côté \, sain} \times 100
– Population saine : LSI ≈ 85 %.
– Critère RTS : LSI ≥ 90–95 %.
⚠️ Limites :
– Un test isolé ne doit jamais conditionner la décision de reprise.
– Les résultats doivent être répétés et comparés dans le temps.
– L’analyse qualitative des mouvements (contrôle neuromusculaire, alignement, compensation) est aussi importante que la mesure quantitative.
Intégration dans une batterie de tests RTS :
Les HOPs Tests doivent être associés à d’autres dimensions de l’évaluation fonctionnelle, afin de réduire le risque de biais :
– Force musculaire (quadriceps, ischio-jambiers >70 % de la force du côté sain).
– Mobilité articulaire (ROM 0–125°).
– Contrôle moteur et proprioception (single-leg squat, alignement genou/hanche).
– Évaluation psychologique (appréhension, confiance).
– Tests spécifiques sous fatigue (phase 4).
Un exemple structuré est la batterie K START Melbourne, qui combine ces différents critères en phase 3 (sans fatigue) et en phase 4 (avec fatigue).
– Force musculaire (quadriceps, ischio-jambiers >70 % de la force du côté sain).
– Mobilité articulaire (ROM 0–125°).
– Contrôle moteur et proprioception (single-leg squat, alignement genou/hanche).
– Évaluation psychologique (appréhension, confiance).
– Tests spécifiques sous fatigue (phase 4).
Un exemple structuré est la batterie K START Melbourne, qui combine ces différents critères en phase 3 (sans fatigue) et en phase 4 (avec fatigue).
Conclusion – Messages clés
– Les HOPs Tests sont simples, gratuits et fiables pour le suivi du patient.
– Ils doivent être interprétés avec prudence et replacés dans une approche multimodale.
– Le seuil de 90–95 % de LSI constitue un repère pour envisager la reprise sportive, mais ne doit jamais être le seul critère décisionnel.
– Intégrés dans une batterie complète, ils représentent un outil précieux pour réduire le risque de récidive et améliorer la qualité du retour au sport.
– Ils doivent être interprétés avec prudence et replacés dans une approche multimodale.
– Le seuil de 90–95 % de LSI constitue un repère pour envisager la reprise sportive, mais ne doit jamais être le seul critère décisionnel.
– Intégrés dans une batterie complète, ils représentent un outil précieux pour réduire le risque de récidive et améliorer la qualité du retour au sport.
Les HOPs Tests s’imposent aujourd’hui comme un élément clé dans l’évaluation fonctionnelle des sportifs en rééducation, notamment après chirurgie du ligament croisé antérieur (LCA).
Leur intérêt réside dans leur simplicité, leur reproductibilité et leur capacité à s’intégrer à une batterie de tests standardisés visant à sécuriser le Return To Sport (RTS).
Objectifs des HOPs Tests :
– Évaluer la progression fonctionnelle sans recourir à du matériel coûteux.
– Standardiser les critères de retour au sport afin de limiter les risques de récidive.
– Comparer les performances entre le membre opéré et le côté sain, via le Leg Symmetry Index (LSI).
– Diminuer les taux de re-blessure et de re-rupture, notamment sur les ménisques, le LCM et le LCA.
Plusieurs études montrent que la validation d’une batterie de tests RTS réduit significativement la probabilité de nouvelle rupture de greffe et améliore la qualité du retour sportif.
– Standardiser les critères de retour au sport afin de limiter les risques de récidive.
– Comparer les performances entre le membre opéré et le côté sain, via le Leg Symmetry Index (LSI).
– Diminuer les taux de re-blessure et de re-rupture, notamment sur les ménisques, le LCM et le LCA.
Plusieurs études montrent que la validation d’une batterie de tests RTS réduit significativement la probabilité de nouvelle rupture de greffe et améliore la qualité du retour sportif.
Quand réaliser les tests ?
Les HOPs Tests s’intègrent à différentes phases de la prise en charge :
– Pré-opératoire : établir un état de référence.
– Rééducation post-opératoire : à partir du 4ᵉ mois (phase 3), lorsque le patient débute la course, l’agilité et les réceptions.
– Avant le retour au sport (phase 4) : inclusion dans une batterie de tests RTP complète pour valider la reprise de l’activité sportive.
– Pré-opératoire : établir un état de référence.
– Rééducation post-opératoire : à partir du 4ᵉ mois (phase 3), lorsque le patient débute la course, l’agilité et les réceptions.
– Avant le retour au sport (phase 4) : inclusion dans une batterie de tests RTP complète pour valider la reprise de l’activité sportive.
Quels tests utiliser ?
Bien qu’il existe une multitude de variantes (drop jump, vertical jump, square hop…), certains tests sont largement validés et simples à mettre en œuvre :
Single Hop for Distance
- Saut unipodal en longueur.
- Mesure de la pointe de départ à la pointe d’arrivée.

Triple Hop for Distance
- Trois sauts unipodaux consécutifs.
- Mesure de la distance totale parcourue.

Cross-Over Hop for Distance
- Trois sauts unipodaux croisés au-dessus d’une ligne de 15 cm.

Side Hop
- Sauts unipodaux latéraux entre deux lignes espacées de 40 cm.
- Répétitions maximales sur 30 secondes (AMRAP).

>> Les tests doivent être précédés d’un échauffement standardisé (par ex. 15 minutes de vélo + familiarisation).
Analyse et interprétation des résultats :
La performance est analysée via le Leg Symmetry Index (LSI) :
LSI=Performance co^teˊ opeˊreˊPerformance co^teˊ sain×100LSI = \frac{Performance \, côté \, opéré}{Performance \, côté \, sain} \times 100
– Population saine : LSI ≈ 85 %.
– Critère RTS : LSI ≥ 90–95 %.
⚠️ Limites :
– Un test isolé ne doit jamais conditionner la décision de reprise.
– Les résultats doivent être répétés et comparés dans le temps.
– L’analyse qualitative des mouvements (contrôle neuromusculaire, alignement, compensation) est aussi importante que la mesure quantitative.
LSI=Performance co^teˊ opeˊreˊPerformance co^teˊ sain×100LSI = \frac{Performance \, côté \, opéré}{Performance \, côté \, sain} \times 100
– Population saine : LSI ≈ 85 %.
– Critère RTS : LSI ≥ 90–95 %.
⚠️ Limites :
– Un test isolé ne doit jamais conditionner la décision de reprise.
– Les résultats doivent être répétés et comparés dans le temps.
– L’analyse qualitative des mouvements (contrôle neuromusculaire, alignement, compensation) est aussi importante que la mesure quantitative.
Intégration dans une batterie de tests RTS :
Les HOPs Tests doivent être associés à d’autres dimensions de l’évaluation fonctionnelle, afin de réduire le risque de biais :
– Force musculaire (quadriceps, ischio-jambiers >70 % de la force du côté sain).
– Mobilité articulaire (ROM 0–125°).
– Contrôle moteur et proprioception (single-leg squat, alignement genou/hanche).
– Évaluation psychologique (appréhension, confiance).
– Tests spécifiques sous fatigue (phase 4).
Un exemple structuré est la batterie K START Melbourne, qui combine ces différents critères en phase 3 (sans fatigue) et en phase 4 (avec fatigue).
– Force musculaire (quadriceps, ischio-jambiers >70 % de la force du côté sain).
– Mobilité articulaire (ROM 0–125°).
– Contrôle moteur et proprioception (single-leg squat, alignement genou/hanche).
– Évaluation psychologique (appréhension, confiance).
– Tests spécifiques sous fatigue (phase 4).
Un exemple structuré est la batterie K START Melbourne, qui combine ces différents critères en phase 3 (sans fatigue) et en phase 4 (avec fatigue).
Conclusion – Messages clés
– Les HOPs Tests sont simples, gratuits et fiables pour le suivi du patient.
– Ils doivent être interprétés avec prudence et replacés dans une approche multimodale.
– Le seuil de 90–95 % de LSI constitue un repère pour envisager la reprise sportive, mais ne doit jamais être le seul critère décisionnel.
– Intégrés dans une batterie complète, ils représentent un outil précieux pour réduire le risque de récidive et améliorer la qualité du retour au sport.
– Ils doivent être interprétés avec prudence et replacés dans une approche multimodale.
– Le seuil de 90–95 % de LSI constitue un repère pour envisager la reprise sportive, mais ne doit jamais être le seul critère décisionnel.
– Intégrés dans une batterie complète, ils représentent un outil précieux pour réduire le risque de récidive et améliorer la qualité du retour au sport.